Davodka
Death Note
[Paroles de "Death Note"]

[Intro]
Je suis resté le même juste un type authentique quand tout le monde me disait là c’est l’heure de te renouveler
Dans ma vie j’ai commis des erreurs j’ai compris qu’il faut savoir se perdre pour mieux se retrouver
J’fais du lourd sans l’savoir et chacune de mes rimes a besoin d’un Fenwick quand j’la déstocke
On m’a dit “tes écrits sont mortels”, normal j’écris chacun de mes tеxtes sur un Death Note

[Couplet unique]
Lе rap, un milieu saturé par la mode, quand j’arrive ça fait le bruit d’un chiotte qui s’débouche
Tu sais, leur musique attire un public, au même titre que la merde ça attire les mouches
Mon regard sur ce monde en dit long, j'ai l’impression que mes deux yeux te parlent
Si être honnête c’est courir à sa perte, je m’en bats les couilles, j’y vais de ce pas
Maîtrise du flow car j’en suis le sensei et peu de tous ces gars mériteraient la moyenne
Dommage que je ne puisse pas m’épouser, mon projet c’est d’rester f idèle à moi-même
Je crois que j’perds la boule comme à Fort Boyard, du fruit de mes actes, reste encore l’noyau
J’me suis invité dans votre royaume pour tout brûler comme à Port Réal
J'lâche une punchline, j’suis l'leader de l’empire, faire d’la merde pour d’la maille, ouais, dites-leur que j’m’en fiche
Ils parlent tous de bicrave mais tu n’me feras pas croire que dans c'monde, il y a plus de dealeurs que de iens-cli
La musique c’est pas que du business, j’leur donnerai pas ce qu’ils attendent de moi
J’aurais de quoi me chauffer tout l’hiver si j’devais brûler toutes les langues de bois
J’vais droit au but ça sans faire de détours, le jour me nuit et j’avance dans le noir
La plupart ont sombré donc pour soulever les foules, j’utilise ma bouche comme un porte-voix
On a beau se battre pour nos valeurs, au quotidien il faut faire des ronds
J’aimerais voir la vie en couleurs, mais malheureusement j’ai pas les yeux vairons
Je fais le constat de tous mes pépins, un doigt d’honneur à tous ces crétins
Qui m'voient dans l'rap, figé dans l'temps, comme une statue, au musée Grévin
Tous dans la merde, dans la dèche, dans l'18, c’est la crèche des sales rêves, on a tort, c’est moche
Le temps nous presse, faut qu'j’abrège [on s'immisce?] dans la brèche car j’ai tout dans la tête et rien dans les poches (ouais, rien dans les poches !)
Toujours authentique, là j’ai la haine, donc autant dire que c’est ma voix qui retentit
Car je me bats pour notre empire et j’ai qu'le rap pour m'repentir et c’est pour ça qu’on revendique
Le Vers2Trop, toujours en place, compte pas sur moi pour faire des textes vides
Tu sais, en 2020, tu parles d’art, ils parlent de prestige
Je soigne mes écrits tout ça sans faire de fac de médecine
Tellement d'tissu d'mensonges, y’a de quoi monter des marques de textile
Je viens mettre un trait sur ton blase comme un grapheur, j’ai le crayon qui te toy
Depuis que Ryuk m’accompagne, j’ai la prose qui te la coupe à la Theon GreyJoy
Je balance des vers dignes d’un millésime et qui sortent de la cave, comme des litres de vin
Les noms des personnes que j’ai éliminé ont pris la saveur d’un générique de fin
[Outro]
Je suis resté le même juste un type authentique quand tout le monde me disait là c’est l’heure de te renouveler
Dans ma vie j’ai commis des erreurs, j’ai compris qu’il faut savoir se perdre pour mieux se retrouver
J’fais du lourd sans l’savoir et chacune de mes rimes a besoin d’un Fenwick quand j’la déstocke
Si t’as croisé mon chemin, j’ai mis ton nom dans mon Death Note