Jean-Jacques Goldman
C’est la nuit
Le matin est là, je rentre chez nous
Les rayons du soleil quand moi je m'éteins
C'est comme chaque fois, fatigue et dégoût
Et la lumière m'apaise enfin

C'est toujours pareil, aucun souvenir
La même impression, cette honte de soi
Oh toujours pareil, dormir à mourir
Et plus jamais, mas à chaque fois

C'est la nuit qui m'éloigne de toi
C'est la nuit bien plus forte que moi
C'est la nuit qui m'entraîne et me noie
La nuit c'est l'autre face de moi

Je voudrais tellement, jurer, te promettre
D'être ce que je suis quand le jour est là
Un père un amant, mais je cesse de l'être
Quand l'ombre descend j'oublie ma foi

Et je la sens qui vient tout près me narguer
Sans la lumière toutes mes forces me fuient
Tes larmes et tes mains, ne pourront m'aider
Et je deviens mon pire ennemi

C'est la nuit qui m'éloigne de toi
C'est la nuit bien plus forte que moi
C'est la nuit qui m'entraîne et me noie
La nuit c'est l'autre face de moi
C'est la nuit qui m'éloigne de toi
C'est la nuit bien plus forte que moi
C'est la nuit qui m'entraîne et me noie
Ma face noire un autre que moi

C'est la nuit qui me prend chaque fois
La nuit qui se moque bien de moi
C'est la nuit qui m'impose sa loi
Qui nous vole à nous, me vole à toi

C'est la vie, c'est l'envie, c'est la vie
C'est l'envie qui m'arrache à tes bras
La nuit qui m'attire tant dis pourquoi?
C'est la nuit, c'est la vie, c'est la nuit
C'est l'envie qui ne me lâchent pas
La nuit qui m'entraîne oh retiens-moi

C'est la nuit qui m'éloigne de toi
C'est la nuit bien plus forte que moi
C'est la nuit qui m'entraîne et me noie
La nuit c'est l'autre face de moi