Jean-Jacques Goldman
S’il suffisait d’aimer
Je reve son visage, je decline son corps
Et puis je l'imagine habitant mon decor
J'aurais tant a lui dire si j'avais su parler
Comment lui faire lire au fond de mes pensees?
Mais comment font ces autres a qui tout reussit?
Qu'on me dise mes fautes, mes chimeres aussi
Moi j'offrirais mon ame, mon coeur et tout mon temps
Mais j'ai beau tout donner, tout n'est pas suffisant
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
Si l'on changeait les choses un peu, rien qu'en aimant donner
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
Je ferais de ce monde un reve, une eternite
J'ai du sang dans mes songes, un petale seche
Quand des larmes me rongent que d'autres ont versees
La vie n'est pas etanche, mon ile est sous le vent
Les portes laissent entrer les cris meme en fermant
Dans un jardin l'enfant, sur un balcon des fleurs
Ma vie paisible ou j'entends battre tous les coeurs
Quand les nuages foncent, presages des malheurs
Quelles armes repondent aux pays de nos peurs?
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
Si l'on changeait les choses un peu, rien qu'en aimant donner
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
Je ferais de ce monde un reve, une eternite
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
Si l'on pouvait changer les choses et tout recommencer
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
Nous ferions de ce reve un monde
S'il suffisait d'aimer
S'il suffisait d'aimer