Jean-Jacques Goldman
Nuit
La nuit t'habille dans mes bras
Pâles rumeurs et bruits de soie
Conquérante immobile
Reine du sang des villes
Je la supposais, la voila
Tout n'est plus qu'ombre rien ne ment
Le temps demeure et meurt pourtant
Tombent les apparences
Nos longs si longs silences
Les amants se perdent en s'aimant
Solitaire à un souffle de toi
Si près tu m'échappes déjà
Mon intime étrangèrе
Se trouver c'est sе défaire
A qui dit-on ces choses là