Youssef Swatt’s
La bagarre
[Couplet unique]
J'écris ces rimes avec le cœur serré
Décris le mal d'un homme qui ne peut plus pleurer
J'écris des pensées noires avec un stylo blanc
Le sourire d'un coupable, les larmes d'un innocent
Je perds mon âme en hiver, la recherche en été
Essayant de retrouver l'enfant que j'étais
On revient pas en arrière et il en sera ainsi
En manque d’inspi, je mettais à fond la zik quand j'avais besoin d'un psy
Quand je pleurais, que je rêvais de me barrer
Quand j’en parlais à personne de peur qu’on me prenne pour un taré
Les beaux instants s’évaporent, je suis heureux mais je suis fou de rage
Et j’en parle aux étoiles le soir dans mon sac de couchage
La nostalgie approche, je lui ai dit « pars, viens pas ! »
J'essaye de la combattre mais je n'y parviens pas
J'essaye de me souvenir de tous ces moments précieux
Ils veulent la voir en rose, moi je vois la vie en rouge et bleu
Foulard autour du cou comme si ça étouffait mes problèmes
Je me dis que ça ira mieux demain mais j’tiens jamais mes promesses
J'ai jamais cru en moi, alors qu'ils sont des milliers à le faire
Ils croient que je suis heureux, moi je rêve de plier mes affaires
Ils croient savoir ce qu'il y a dans ma tête, moi même j'me connais pas
Au plus je souris, au plus ça signifie que je suis tombé au plus bas
Jamais mieux qu'à la maison, mais la mienne n'est pas ici
Mon bonheur c'est d'être entouré d'une belle et grande famille
J’veux pas affronter mes souvenirs, j’veux pas revenir en arrière
J'écris ce texte comme je jette mon putain de chapeau à la mer
C’est la merde dans ma tête, incompris je m’exprime rarement
J’ai pas le temps d’attendre mon heure de gloire les yeux fixant le même cadran
Chaque jour je rêve de me barrer, ça me permet de tenir le coup
Paradoxal : au plus je m'éloigne au plus je me sens proche de vous
Mettre des mots sur mes douleurs c'est ce que je sais faire de mieux
Ça me fait du bien sauf à la fin comme à chaque fois que je tombe amoureux
Comme à chaque fois que j’aurais pu faire les choses différemment
Pour eux je ferai ce que j'ai pas pu faire avant
Je serai celui qui épatera la mif
Maladif est le besoin de tout niquer et on fera la diff’
Je vise l'infini comme un astronaute
Mais même quand c'est fini rien n'efface nos fautes
Bah ouais, tu les traîneras avec toi toute ta vie
T'auras souvent tendance à croire qu'elles te rendent fragile
Mais frérot, bien au contraire
On devient de plus en plus fort quand s'alourdissent les soucis qu'on traîne
Je l’ai appris à mes dépens
Ils disent que le monde est petit, je veux le voir en entier quand je serai grand
Quand je serai prêt à me battre pour mes rêves
Quand je serai prêt à me battre pour mes rêves
Car pour l'instant, ils gisent dans un bain de sang
Quand je rappe je joue ma vie, la musique c'est pas un passe-temps
Quand j'écris je me bats contre moi même, bâtard !
Vas-y viens, on verra bien qui gagne la bagarre
Quand j'écris je me bats contre moi même, bâtard !
Vas-y viens, on verra bien qui gagne la bagarre
Quand j'écris je me bats contre moi même, bâtard !
Vas-y viens, on verra bien qui gagne la bagarre
Quand j'écris je me bats contre moi même, bâtard !
Vas-y viens, on verra bien qui gagne la bagarre