À part les proches et les potos, rien à carrer du reste
Besoin de lâcher du leste quand vos lames ricochent dans mon dos
Quelques victoire à prendre des coups à rendre dans la fouler
Tour à tour les voir s'écrouler que les trois quarts sous ma rime se cambre
J'ai peu d'espoir dans le viseur quand les rappeurs se tirent dans les pattes
Un brin d'aigreur quand je les tacles je marque l'histoire comme le Kaiser
Une claymore au bout du bic pourvu que la musique nous rapproche
Je me contrefous du fric du moment que les cœurs accrochent
Des histoires en dent de scie mais à chacun sa trajectoire
Complexes et contradictoires nos vies frôlent toujours l'ineptie
J'ai vu jacter les moins modestes ça parle d'argent sans prise de risque
Pour ceux qui achètent mes disques je n'ai jamais retourné ma veste
À ceux qui ont croisé ma route, parfois bercé d'illusions
Rarement froissé par le doute j'ai eu de l'amour à profusion
Dans mon fort intérieur j'ai des promesses à tenir
On gardera que le meilleur même si le pire reste à venir
Des montagnes à déplacer autour de moi le mal gravite
Nos âmes s’effritent tel du granite le diable nous a t-il dépassé ?
Qui domine dans ce ciel ? sans colt dis moi qui règne ?
Qui est le roi ? Qui est la reine ? Crois-tu qu'on récolte ce que l'on saigne ?
Une politique en porte jarretelle, une anorexie cérébrale
Sache que l'obèse intellectuelle, lui, crève bien souvent la dalle
Des chemins qui nous fourvoie des yous-voi à l'assemblée
Tous ces chiens qui se vouvoient tout ça pour mieux s'enculer
Une once de fatalisme, quelques guerres à écoper
Avec une paire de Nike au pied sa dénonce le capitalisme
Avec ferveur, on bute on pille, laisse nos cœurs dans la panade
La haine est une grenade sans frayeur qu'on dégoupille
Dans mon cœur, une canicule, m'accorde une pause dans ce dédale
Sache que la cause animal passe avant ma peur du ridicule
Dans mon fort intérieur j'ai des promesses à tenir
On gardera que le meilleur même si le pire reste à venir