Untel
Cicatricophile (Fais-moi mal)
J’t’en supplie fais-moi mal
Parles moi
J’veux qu’tu m’parles même pour m’insulter
J’ai b’soin de t’écouter
J’t’en supplie, fais-moi verser des larmes puisque c’est
Un océan d’love
Et qu’les tempêtes sont les vents d’la passion
Un océan pour noyer mon coeur en état d’ignition
J’ai besoin d’pleurer pour une vraie cause
J’ai b’soin d’avoir mal comme tu l’faisais toi
J’veux redev’nir esclave
J’veux retrouver ses chaînеs en soie
Bien sûr qu’j’tе cause et qu’si tu m’parles, je regrett’rai d’dire ça
Mais j’suis sado maso
J’ai soif, i’ me faut d’l’eau, la
Plus grande des mers
Moi j’te donne le plus grand des océans pour notr’ bateau sans naufrage
J’donne tout c’que j’ai au monde et tous ces galions n’pourront
Aimer ton bide au point d’le faire vraiment tout rond, là
Tu pourra vraiment t’en plaindre
T’aura une vraie raison valable pour être méchante
Une raison de me faire mal
J’t’en supplie
Personne ne pourra t’aimer comme j’le fais
Il n’y a personne à qui tu fera plus d’effet qu’moi
Il n’y a personne qui pourra t’aimer comme moi
J’revois l’bonheur quand j’te dis “cambre toi”
Ou quand tu souris
Qu’est-ce que j’dis ? Le bonheur c’est toi
J’aim’rai t’revoir
Je change d’avis toutes les trois s’condes
Ton âme me suit comme une étrange ombre
Et mes joues sont pas étanches j’sombre
Dans les pleurs
Dans la peur
Quand j’entends qu’tu t’en sors, rencontre
Des tas d’mecs
C’est lasse-dég’
Pour une meuf que j’voyais comme bien plus qu’une gonz’
Ouais la bile remonte
À la prononciation d’tes exactions
J’écris pamphlets sur pamphlets, j’arrive pas à écrire sur autr’ chose
J’voudrai qu’tout c’sang sèche
Que j’me réveille qu’ça soit un mauvais rêve
Qu’à mes côtés, il y ai ma reine
Pas le visage que j’ai découvert d’elle
Qu’en y passant la main, je sente son dos recouvert d’ailes
Qu’elle me dise que dans l’mien, jamais ell’ n’plant’ra de serres d’aigle
Et moi jamais je me sers d’elle
J’écris pamphlets sur pamphlets car la rage m’enserre
Laisse-moi sortir d’ce mauvais rêve
Pour m’éveiller j’s’rai capable de m’plomber la cervelle
S’il n’y avait pas ma mère j’sais même pas si j’hésit’rai
Car j’préfère mettre fin à ma vie que sur nous tirer un attrait
Car pour toi j’ai trop d’attrait
Même pour la façon dont tu m’traites
J’ai pas envie d’attendre vain’ment
Ça fait plus d’un an que j’cogne à la porte
Et à force je n’ai plus d’main
J’t’en supplie, fais-moi mal, fais-moi signe, ton silence me tue
J’ai la rage, ments si c’est plus possible
Fais-moi mal, j’en peux plus, j’t’en supplie
Rien n’m’aid’ra
À part ton visage, please
J’garde mes bras ouverts à toutes les cicatrices