[Couplet 1 : Zippo]
Perdu quelque part dans l'univers
Sur une petite planète appelée la Terre
V'là un animal chelou qui marche sur deux pattes
Qui est parti de la pelouse et qui maintenant se tape
La tête contre le volant dans les embouteillages
Ô Homme, la nature tournera sans doute cette page
Que tu t'obstines à écrire, qu'on nomme l'Histoire
Mais ils ont omis de t'avertir et aujourd'hui t'as le vertige
T'as pas vu l'temps passé, t'étais pressé, tu t'es dressé tout seul
Mais ta laisse rétrécit, tu t'adresses à Google
Ton nouveau dieu dont les satellites résident dans l'ciel
Pas de réponse en cas de question existentielle
Y a le silence, le néant et toi
Toi qui gesticule en t'inventant des choix
Et si on choisissait tous de plus faire de gosses (hein)
Si on quittait cette Terre qu'on enterre de force
Pas facile de passer à la phase hara kiri
Quand on s'prend pour le nombril alors à tes risques et périls
Je sais qu't'essayes de faire des trucs bien
Mais tu fais d'la merde et tu laisses plus rien
Pour tes fils, tu leur diras quoi : "Excuse" ? hein
Dur dur d'apprendre à être un être humain
Et je sais que t'essayes de faire des trucs bien
Mais tu fais d'la merde et tu laisses plus rien
Pour tes fils, tu leur diras quoi : "Excuse" ? hein
Dur dur d'apprendre à être un être humain
[Couplet 2 : John Creazy]
Errant seul tel un scélérat il sert les dents
L'étau s'resserre sur ses dettes à taux variable
Un faux débat d'plus succède, un codétenu s'terre
Puisse le ciel t'aider, frisson, une brise, l'été
Esclave des gens, il claque de l'argent, s'sape autrement
Intelligent, un mot indélébile pourtant oublié, aller fous t'en plein l'nez, oublie
Fait semblant de dominer, vomit
Cercle vicieux, ferme les yeux, prête tes yeucous, on te les rendra jamais
La corde au cou, l'a porter est fou, emporté au feu, ensorcelé par je ne sais quelle sérénade
Si parfait semble-t-il, y trouver une faille symétrique à s'y méprendre
Ainsi le temps s'trompe assit dans l'ombre
Il agit et plombe l'avenir
L'humain s'agite, le con se nique
T'as beau être quelqu'un, la grosse bête t'attends
Le faussaire tape, un mauvais timing
Et tout dérape, un faux détail
Et tu t'démarques et tu t'éteins
T'as beau être quelqu'un la grosse bête t'attends
Le faussaire tape, un mauvais timing
Et tout dérape, un faux détail
Et tu t'démarques et tu t'éteins
[Couplet 3 : Vargas au Mic]
Y a trop d'choses qui nous échappent sur l'Homme
Et son histoire nous choque et nous dépasse
On bloque sur le débat
Le vice, l'être humain, tant de questions pour comprendre la vie cette putain
T'es sur terre pour une grande mission
Quelque part entre réel et science-fiction
Personnages à la base dépourvus d'camisoles
On évolue parmi d'autres carnivores
Pris dans les filets du mal
On vit dans l'attente de preuves irréfutables
On veut s'tirer sur Mars
À vouloir savoir tu tombes dans un trou noir
Et tout foire, ta soif de pouvoir s’accroît
La vérité s'trouve dans tout ce qui t'entoure
Pas sur un écran qui t'engourdit chaque jour
De plus en plus, tu pèses lourd comme une enclume
Et sur le fil du temps tu joues les funambules
J'ai l'sentiment de rien pouvoir faire
Je sais que le gouvernement va bien nous la mettre
On rêve de paix, d'un monde idéal
Mais les méchants veulent gâcher notre présent comme dans Bioman
J'ai l'sentiment de rien pouvoir faire
Y a toujours un enculé qui vient foutre sa merde
Je rêve d'évasion, de partir au large
Avec deux trois kilos de zatte, avant que ça vire au drame
Le Pakkt