[Couplet 1 : Vargas au Mic]
Aller pars dans la vie, choisis bien ta direction
Vas-y fonce tête baissée, plonge, reste en immersion
Mec, n'ai pas peur tous les chemins mènent à Rome
À l'envers ça fait la mort, fallait pas croquer la pomme
Dans ce labyrinthe, tu peux rallonger le parcours
À toi de voir où tu mets les pattes, la merde est partout
Si tu tombes dans le vice, efface les traces
Tu perds les pédales en passant par la case pétard
Méfie-toi des philosophes qui partent en délire
Ici très souvent le Minotaure à l'air angélique
Il te dira qu'il faut respecter la police
Les gouverneurs pour faire leur projet diabolique
Enfermé comme un rat de laboratoire
Dans un couloir infini, tu cours sans trop savoir
Pourquoi, et tu n'en sors pas vivant
Tu t'effaces rapidement comme une étoile filante

[Couplet 2 : John Creazy]
Le destin assure une fatalité telle
Seule une banalité pourrait s'y imposer d'elle-même
On s'y perd dans ces choix, on se libère mais de quoi ?
L'hiver on hiberne et on boit, il fait froid
Facile de griser, perdre le fil, faire le faible
S'affalait sur le sofa en forme de phallus frisé
On attend que tout s'emboîte comme par magie
Choisit la voie de la sagesse par défaut de courage
On se dit qu'on se tient, tous les ans un petit constat de chien
Comme des consanguins on attend de gagner rien
Plonger dans l'étau, songer à ce lever tôt
Pour éponger les cadeaux et cacher les photos de la veille
C'est comme ça et pas autrement, on parle entre nous
De ce qu'on a raté à parader sur les pas du carré
Droite, gauche, demi-tour pour aller tout droit
À l'horizon de vie d'un sale, la prison de cristal, la foi
[Couplet 3 : Zippo]
Il fait tout noir dans ces couloirs, on manque de torches
Poursuivez-moi bande de cloches, mon zippo me sert de lampe de poche
Ok, tu marches dans ce drôle de dédale
Gaffe, au sol y a des dalles piégées, cachées sous une tonne de pétales
De rose, tu peux pas faire pause, tout comme ces minots morts
Pour cause d'overdose tu croises le Minotaure
Ou alors, une femme fêlée, tu peux soit l'aimer soit la baiser
Mais te prends pas les pieds dans une toile d'araignée
Rase les murs mec, faut taffer dur, ça c'est sûr
Tu vas te faire éclater le cul si tu te grattes les burnes
V'là un croisement, droite ou gauche ? L'art ou l'argent ?
C'est l'heure du plongeon, froid ou auch, le choix pour chaque gens
On slalome entre les parois qui rétrécissent
Est-ce toi l'homme ou tous ces miroirs qui réfléchissent ?
Et à chaque seconde tu fais des choix selon
Toi et je t'assure que ce bon dieu n'est pas de ce monde (nan nan)


[Outro (x2) : Zippo]
Choisis bien ton petit chemin
Car la vie (hein) c'est un labyrinthe
La fin n'est pas si loin mais je te garantis rien
Tu peux finir dans un coin du labyrinthe