Flavien Berger
Abyssinie
Monte la mer et on descend
Il y a des rails sous l'océan
Un labyrinthe, un tourbillon
Et dans l'écume sont les visions
Des anémones alentours

Un prédateur de plexiglas
Décrit des cercles blancs dans l'eau
J'aspire les perles d'oxygène bleu
Entremêlées dans tes cheveux
Entre tes côte la moire des flots

Adieu vide tellurique
La mer avale mon cœur
Les limbes aquatiques
Effacent les plongeurs
Les fantômes de baleines
En haut du précipice
Et puis notre lointaine
Idylle des abysses

Ta bouche d'azur dilue les heures
M'aspire dans les profondeurs
Les grincements à chaque virage
Et sur les sièges de velours
Se cristallise notre amour
Adieu vide tellurique
La mer avale mon cœur
Les limbes aquatiques
Effacent les plongeurs
Les fantômes de baleines
En haut du précipice
Et puis notre lointaine
Idylle des abysses