Rezinsky
Une parmi les mille
[Couplet 1]
P.E.P.S, R.E.Z.O
S.T.E.R.O.N.E
À l'ancienne pour les rêveurs et les rêveuses
Voici les cinq-six facettes d'un artiste qui s'accepte
Pendant qu'ils bâtissent un futur au participe passé
Recherche l'harmonie jusqu'à c'que l'récit s'inverse
Que l'public m'applaudisse même sous la plus fine des averses
Assume le fait de pas être tout seul dans ma tête
Ma plume élève cette différence dans l'ciel quand l'monde réel l'abaisse
Vous vouliez du boom-bap de poète à deux sesterces
Roulé-boulé de trous d'balle, de Petit Robert espiègle
J'les laisse aboyer dessus en plein orgie romaine
J'préfère noyer mon écriture dans une utopie soudaine
Rien n'est fini, ni mes envies ni mes relations
Qu'ma folie s'équilibre dans la contradiction d'mes tentations
Sans direction j'écris des rimes pauvres avec mon sang
J'sais rien faire d'autre, j'rends copie blanche à chaque rédaction

[Refrain]
Oh !
Car ma plume ne vient pas d'la rue mais d'la Lune
Elle a appris à bonifier ses pires lacunes
Elle ne cache plus les ratures sur son ossature
Différente car au fil du temps, toujours restée nature
L'enfant sauvage, une parmi les mille
Coupable d'être volage dans son envie d'être libre
Traînée sous l'orage comme une hérétique
Mais elle reviendra au large dans mille décennies

[Couplet 2]
La frappe des météorites, la naissance du feu
L'enfant de Tchernobyl, né de la semence des Dieux
Des tonnes d'allégories cachées sous d'étranges cheveux
C'est pas un égotrip, non c'est l'chant d'un esprit caverneux
Mon écriture évolue là où mon esprit déviant et mes rêveries
Communiquent de manière absurde et volubile
J'laisse parler mes phobies, obsessions qui m'obnubilent
Allez, faites-moi rôtir si vous avez peur des prototypes
À l'heure où les smileys remplacent les hiéroglyphes
J'écris par manque de sommeil, ça facilite l'hémophilie
N'aie pas la déviance d'esprit d't'enfoncer dans mes errances
Chérie sache qu'aucune fille n'a réussi jusqu'ici
Faut d'la persévérance pour pénétrer dans mes méandres
Ne compte pas l'nombre de précipices qui s'érigent dans mon esprit
J'y taffe jour et nuit, deux minutes tu pètes un câble
J'arrêterai pas d'rapper, même si j'dois y perdre ma femme

[Refrain]
Oh !
Car ma plume ne vient pas d'la rue mais d'la Lune
Elle a appris à bonifier ses pires lacunes
Elle ne cache plus les ratures sur son ossature
Différente car au fil du temps, toujours restée nature
L'enfant sauvage, une parmi les mille
Coupable d'être volage dans son envie d'être libre
Traînée sous l'orage comme une hérétique
Mais elle reviendra au large dans mille décennies