Francis Cabrel
Je m’ennuie de chez moi
Quand les vents se déchirent sur les angles des toits
Des rues que je traverse à peine
Quand les journées s'étirent et n'en finissent pas
Je m'ennuie de chez moi
Quand je sens que l'automne se consume là-bas
Quand je sais que le feu dévore
Les berges de Garonne où les arbres flamboient
Je m'ennuie de chez moi
De ce bout de terrain qui a brûlé ma mémoire
Ce petit point sur le grand canevas
Qu'un grand-père italien a choisi par hasard
Y'a longtemps déjà (bis)
Quand le mot tambourin ne chantait que pour moi
Quand je me cachais pour l'entendre
La cabane du jardin, la clef du cadenas
Y'a longtemps déjà
Lorsque j'y pense trop
Lorsque mes yeux se froissent
Puisque je sais qu'il existe sans moi
Je mets mon cœur en haut des pilotis de glace
Je continue comme ça (bis)
Lorsque j'y pense trop
Lorsque mes yeux se froissent
Puisque je sais qu'il existe sans moi
Je mets mon cœur en haut des pilotis de glace
Je continue comme ça
Quand je m'ennuie de chez moi