Lord Esperanza
16'art urbain #3.7
[Intro]
16'art urbain
Parallèle Record
Lord Esperanza
[Couplet unique]
Marche le cœur serré
Deux larmes de peine dans les globes oculaires
Un désespoir tentaculaire
Comme pour tous ceux incarcérés
Les portes se brisent, le port se lève
La voile n'est pas resserrée
Jeune en perte guidé par ses rêves
Vit son destin de porcelaine
Les cœurs sont froids, les égos cloisonnés
J'étais dans ceux qu'tu vois zoner
Comment savoir si c'qu'ils m'proposent n'est pas cadeau empoisonné ?
Plus de peur que de mal, fleurs du mal engoudronnées
Donc il y a plus de pleurs que de balles
J'vais pas m'empêcher d'tout donner
On passe des cernes aux rides
Les rideaux s'ferment, laissent entrevoir des scènes horribles
On cerne le vide, du moins c'qu'on semble voir
Comme une éclipse dans un ciel de cendres noires
On s'envenime, ça c'est nos vies
Rappelle-toi c'qu'on nous drainait
Ici l'espoir voudrait naître
Mais la jeunesse dorée titube toujours avec la poudre au nez
Dans nos cieux, peu d’éclaircies
Mais ma peine s'est déversée
J'me surprendrais quand je dirai merci
Visage éteint, valeur irréversible
J'ai l'âme en paix mais j'fais la guerre pour m'divertir
J'allais par là, tu m'as tiré vers ci
J'attendrais divers cibles via divers tirs
Ma lune est rouge étant donné qu'j'ai tant donné
Déjà tant d'années qu'j'suis condamné
Ça m'pend au nez, j'envisage pas d'abandonner
Cœur endurci mais plein de lésions
Entamé par l'poids d'mes liaisons
Toutes les plaies s'adoucissent lorsqu'on laisse plus place à la raison
Décisif dans mes décisions
J'ai trouvé l'bonheur dans ses yeux
J'ai ressaisi mon âme embrasée dans l'tourbillon des saisons
L'injustice est imbattable, dans cette France en dilettante
Marianne est belle et tendre mais traite ses fils comme des bâtards
Les graines qu'on sème connaissent l'équité
Et puis germent, comme la haine sur l’épiderme
J'ai bien fait d'te quitter
Méfie-toi même ceux qui t'aiment peuvent t'jalouser
Surveille tous leurs conseils, demande toi qui t'es
On s'canalise
Place peu d'espoirs dans la psychanalyse
Ici c'est le culte de l'ego, les plus timides se paralysent
J'ai grandi fier, car mère avance sans sangloter
Les politiques seront couverts de bouquets d'fleurs ensanglantées
Lord