[Intro] x2
On verras bien (on verras bien)
[Couplet unique]
J'ai pansé mes parties qui saignent avec le sel de l'eau de la mer
L'ange de la mort souhaitera toujours prendre mon âme vers l'au delà mais
Tout cela m'est artificiel
Tant d'appelés pour si peu d'élus rongés par le froid du déluge
La race humaine sacrifie le ciel
Grandis dans le désordre
Je pleure mes fautes et mes défauts, mes plaies se résorbent
Je me construis dans mes blessures et non pas dans le regard des autres mais c'est sûr que je me garde des vôtres
Mon égo se perds dans ses césures
Et ça fait des heures, que je médite sur ma personne, la lumière pénètre les sous-sols comme ton regard quand tu m'aperçois
Mais à part ça je me fais tout seul, faut garder son orgueil pour soi
Finit sous le ciel, en rêvant de percer
Je vois le monde en rouge sous mes Persol
La main tendue, je remercie ceux qui m'attendaient
"Sois sûr de toi" m'a-t-on dit
Mais parfois les temps sont durs, après l'orage les tensions durent, ce matin d'hiver qui m'attendrit
J'entends le bruit des rivières pourpres quand le ciel s'était étendu
On manie la magie des cartes écris l'histoire à l'encre indélébile
Intelligent, mais surtout intelligible
Devant moi le ciel s'écarte je promets qu'il ne vont pas m'oublier
Pars de rien, fais des milliers, dans l'immobilier
Pute ma peine est démentielle, laisse place à la rédemption
Si les anges pleurent, les démons saignent je suis trop anxieux car les vents sont pas toujours favorables
Mais les étoiles filantes qui dansent éclaboussent toutes les reflets de mon ciel
Faut savoir prêcher la morale, je revois mes espoirs
Empêchant mes pêchés de disparaître pendant l'orage
La rage me laisse croire, n'est-ce pas, quand il est trop tard que les larmes versées coulent à même le trottoir
A force de trop de proximité, ils finissent même par s'imiter
Ma partie noire s'empare de vos égos, vous repartez sans dignité
La concurrence est limité, je féconde leur mère, ce sont mes fils
Résultat de consanguinité