Michel Berger
Superficiel et léger
On nous dit sage, on nous dit change, on nous dit bouge
Assez d'images, assez de rage, assez de rouge
Il faut vivre avec
Les idées qu'on s'en fait
Il faudrait naître
Superficiel et léger
Comme on voudrait certains soirs
Pouvoir un peu oublier les fils de notre histoire
Comme un bébé vient au monde, redevenir fragile
Superficiel et léger
Comme cet oiseau des îles
Qui déploie ses ailes, plane et descend sur la mer
Si belle, si belle, infiniment légère
Ce parfum d'éther, ce parfum d'éther
Ce parfum d'éther, ce parfum d'éternité
Quelqu'un nous empoisonné
On nous dit fou, on nous dit ose, on change tout
Assez d'orages, assez d'écrans, assez de bouts
Il faut vivre avec
Les idées qu'on s'en fait
Il faudrait être
Superficiel et léger
Comme on voudrait certains soirs
Pouvoir un peu effacer le poids de nos mémoires
Hmmmmm, insensible au passé, invisible au radar
Superficiel et léger
Dans la douceur du soir
Comme ces oiseaux des villes qui descendent vers la mer
Si belle, si belle, pour oublier l'hiver
Ho, ho, yeaaaahh
Quelle idée d'enfer, quelle idée d'enfer
Quelle idée d'enfer, quelle idée d'enfermer tout
Tout ce qui existe en nous
Il faudrait être, il faudrait naître
Superficiel et léger
Il faudrait être, il faudrait naître
Superficiel et léger
Il faudrait être, il faudrait naître
Superficiel et léger
Nah, nah, nah, nah, nahhhhhhhh
Nah, nah, nah, naaahh