Dans le vent qui vient te caresser et qui te berce
Y sens-tu mon souffle mêlé qui fuit, qui s'y disperse ?
Tu as saisi le vent, devenu l'esclave de ton olifant
Tu as pris les quatre éléments, pour toi, sans leur laisser le temps
Sans leur laisser le temps d'un choix

Et la Terre qui se fait ronde pour adoucir ton pas
Tu te blesses sur une pierre. Sache-le bien, c'est moi
Tu as saisi la Terre, tu l'as fait tourner pour te plaire

Tu as pris les quatre éléments, pour toi, sans leur laisser le temps
Sans leur laisser le temps d'un choix

La pluie, les gouttes d'eau viennent te mouiller
Y vois-tu ma larme salée qui s'y est glissée ?
Tu as saisi l'orage, devenu l'eau de ton sillage
Tu as pris les quatre éléments, pour toi, sans leur laisser le temps
Sans leur laisser le temps d'un choix

Dans le feu qui te lèche comme un chien et qui brille
Y vois-tu le bout de ma cigarette qui scintille ?
Tu as saisi le feu qui me fond, qui me forge un cœur malheureux
Tu as pris les quatre éléments, pour toi, sans leur laisser le temps

Sans leur laisser le temps d'un choix
Tu as pris les quatre éléments, pour toi, sans leur laisser le temps
Sans leur laisser le temps d'un choix